Suivre aujourd’hui les traces d’un animal dans la neige est émouvant. Mais observer les traces laissées au sol par un animal il y a 200 millions d’années est bouleversant et projette dans un autre univers.

Cet univers c’est celui des 540 millions d’années qui séparent  la mer du Primaire jusqu’à la production artistique contemporaine, celui que le Musée de Lodève veut aujourd’hui raconter et faire découvrir au grand public.

COMMENT répond avec l’agence d’architecture PROJECTILES au concours de muséographie lancé à cet effet en 2010 par la Communauté du Lodévois et du Larzac. Leur projet est lauréat.

Les exigences du programme mettent l’accent sur la nécessité :

  • de développer une véritable muséographie pour les sciences de la terre
  • de développer une muséographie et une médiation adaptée à l’archéologie et aux beaux-arts
  • de mettre en place une structure technique pérenne

Le projet se déploie dans un bâtiment existant à restructurer. L’architecte propose un parcours linéaire dans des salles protégées de la lumière et la scénographie fait une large part à l’audiovisuel.

Pour transporter le visiteur dans cet autre monde, si ancien et pourtant encore si présent dans le paysage lodévois, COMMENT fait le choix de mettre en œuvre de l’immersif (vidéo et /ou audio) et de la réalité augmentée, notamment pour la présentation de la dalle à empreintes fossiles, dont le dispositif associe un système "Lumière", un système "Cartels animés" et un système "Réalité Augmentée", permettant de « suivre à la trace » le déplacement furtif des animaux.

Tous ces dispositifs sont complexes, fragiles et doivent pouvoir évoluer. Leur nombre modeste -une dizaine- et leur absence de répétitivité ne militent pas pour une architecture centralisée. COMMENT les rend donc autonomes et en fait une intégration invisible dans l’espace du musée.

Projet en cours de réalisation.